Depuis 30 ans, grâce aux  3,5 millions de tonnes de tourteaux de soja importées chaque année les élevages industriels tournent à toute vitesse pour produire à « pas cher » de la viande, du lait ou des œufs. Juste derrière l’huile de palme, le soja est la principale de gras bon marché pour l’industrie agroalimentaire qui se lance dans le marché juteux des plats végétariens. La protéine de soja revient 1 fois et ½ que la protéine de bœuf.

Tout baignerait dans l’huile si la protéine de soja  ne regorgeait pas d’isoflavones, des molécules qui agissent sur le système hormonal et soupçonnées d’être de graves perturbateurs endocriniens. UFC-Que choisir vient de saisir l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire sur les dangers de la surconsommation de 55 plats préparés, biscuits, desserts, boissons, apéritifs, sauces recelant bien trop d’isoflavones. Ce constat est d’autant plus important pour les consommateurs, que par souci d’économie et de profit optimum, l’industrie agroalimentaire renforce dans les pays occidentaux les dramatiques conséquences sur la santé avec les allergies, l’interférence sur les systèmes hormonaux, les troubles vasomoteurs, l’ostéoprose, les maladies cardiovasculaires, la fertilité masculine et surtout les cancers.

Les apports nutritionnels et les bienfaits de la spiruline vivante ou congelée, donc totalement naturelle consommée en cure prolongée, tendent à réduire de façon bénéfique ces problèmes. Le mieux est bien sûr de le tester.